
À la veille de la Saint-Valentin, le Centre social rural de Grandvilliers a débuté un cycle autour de la sexualité réservé aux plus de 60 ans. Une façon de lutter contre un tabou qui persiste dans les campagnes.
Ici c’est comme dans le film, vous savez : Ce qui se passe à Vegas reste à Vegas, eh bien c’est pareil ! Ce qu’il se passe à Grandvilliers reste à Grandvilliers ! » En préambule de son atelier sur la sexualité, Justine Delamarre, psychologue, annonce la couleur. Ici, pas de tabou. Son public, ce jeudi, au Centre social rural (CSR) : sept seniors, âgés de 63 à 87 ans, bien décidés à parler sexo.
« Est-ce que la verge est un muscle ? » ; « Moi, je lui donne un petit surnom » ; « Des corps ridés entrelacés ? Pourquoi pas ! » Deux hommes et cinq femmes, de Grandvilliers, Briot ou Réderie-Dargies, sont venus là, seuls ou en couple… Et plus ou moins documentés. « Un acte sexuel, ça équivaut à 7 km de course », lance fièrement Jean-Jacques, 64 ans, le trublion de l’atelier.
Source : Le parisien.fr